Nous : Sylvenn Conan, Nikolaus Resler et Claire Alauzen avons 3 propositions où nous vous invitons a sentir cette vibration des chants géorgiens.
La forme concert
Nous vous proposons une sélection de chants traditionnels Géorgiens. Les Géorgiens utilisent les chants polyphoniques pour consolider l'art du vivre ensemble. Ancrés dans la vie de tous les jours, ils sont utilisés en famille, dans les villages, avec les voisins ou les amis, pour fêter une occasion, calmer un bébé agité, pleurer un disparu, ou célébrer la joie de l'hospitalité.
Les chants polyphoniques Géorgiens comportent généralement 3 voix ce qui crée des harmonies proches et parfois légèrement dissonantes. Cette proximité, ces dissonances donnent au son une beauté mystérieuse et envoûtante. Il n'est pas rare pour le public de ressentir les vibrations issues de la rencontre des 3 voix dans le corps ou sur la peau.
Si vous voulez vibrer avec nous, venez nous écouter et asseyez vous tout près !
Les chants polyphoniques Géorgiens comportent généralement 3 voix ce qui crée des harmonies proches et parfois légèrement dissonantes. Cette proximité, ces dissonances donnent au son une beauté mystérieuse et envoûtante. Il n'est pas rare pour le public de ressentir les vibrations issues de la rencontre des 3 voix dans le corps ou sur la peau.
Si vous voulez vibrer avec nous, venez nous écouter et asseyez vous tout près !
L'atelier
Le supra
LE SUPRA GEORGIEN
Le supra est un microcosme de la vie rituelle géorgienne. Il est un repas sacré structuré dans lequel les valeurs humaines les plus précieuses et essentielles sont verbalisées, partagées par les personnes présentes, et envoyées comme des bénédictions collectives dans le monde.
Bien que le mot supra évoque souvent d'énormes banquets et des occasions spéciales, rien de complexe n’est en fait nécessaire: deux personnes ou plus, un peu de nourriture, et une boisson provenant de raisins (habituellement du vin, parfois jus de raisin ou de cognac). Comme le disent les Géorgiens, la priorité du supra n’est pas la nourriture et la boisson, elle est l'amour, l'amitié, la beauté de la nature, nos parents, nos sœurs et nos frères, nos ancêtres et tout ce qui donne à nos vies leur richesse.
Comme tous les rituels, le supra a ses «règles» qui le distinguent de la vie quotidienne ou des repas non rituels. Tout d'abord, aucune déclaration blessante ou agressive ne sera faite. L’humour est le bienvenu, mais la dérision est tout à fait inappropriée. On peut déplorer le fait que les guerres et les conflits soient en cours dans le monde, mais le supra n’est pas l'endroit pour les pointer du doigt, régler des comptes ou faire des accusations. Il est un espace pour nous-mêmes de ressourcement, pour faire ce qui est le plus noble en nous pleinement présents et actifs dans l'instant.
Le Tamada, ou toastmaster, conduit le supra en choisissant les thèmes des toasts qui donnent au repas sa structure et son rythme. Traditionnellement, seul le Tamada lance les toasts. Il peut commencer un toast à l'amour par exemple. Ensuite, tout le monde à la table qui le souhaite peut continuer le toast, mais sans changer le thème général. Idéalement, la personne suivante va ajouter une nouvelle dimension ou saveur au sujet qui a été donné. En théorie, toute personne à la table parlera sur chaque sujet, bien que les commentaires puissent être très brefs. Quand tous ceux qui le souhaitent ont parlé sur le sujet annoncé, il est de tradition de chanter une chanson qui capture l'essence du toast qui vient d'être fait. Il est toujours possible de demander la permission du Tamada pour lancer un toast particulier.
Le Tamada se laisse inspirer par les gens à la table et laisse venir à lui les mots qui vont progressivement amener les gens à s'ouvrir et à partager leurs pensées et leurs sentiments les plus intimes. Comme le repas progresse, les paroles prononcées deviennent de plus en plus profondes. Dans cet espace rituel, les gens se sentent libres de laisser les émotions venir à la surface.
Le Supra peut également être un espace de guérison. Dans ce stimulant contexte favorable, les personnes en litige trouvent souvent les mots pour faire amende honorable à l'autre et laisser l'hostilité être transformée avec compréhension. Tous les invités au supra offrent collectivement et respectueusement de l’espace pour donner à celui qui parle toutes les occasions de s'exprimer, témoignant de ce déploiement de valeurs universelles à travers les paroles de chacun.
Lorsque le Supra tire à sa fin, le Tamada bénit "le toit" qui a permis que le rassemblement ait lieu, ainsi que l'hôte du supra, et demande la bénédiction pour tous. Quelqu'un à la table portera alors spontanément un toast au Tamada, en le remerciant pour la réalisation du rituel avec la grâce et l'amour. Quand tout le monde qui souhaite le faire a remercié le Tamada, le supra est terminé.
Le supra est un microcosme de la vie rituelle géorgienne. Il est un repas sacré structuré dans lequel les valeurs humaines les plus précieuses et essentielles sont verbalisées, partagées par les personnes présentes, et envoyées comme des bénédictions collectives dans le monde.
Bien que le mot supra évoque souvent d'énormes banquets et des occasions spéciales, rien de complexe n’est en fait nécessaire: deux personnes ou plus, un peu de nourriture, et une boisson provenant de raisins (habituellement du vin, parfois jus de raisin ou de cognac). Comme le disent les Géorgiens, la priorité du supra n’est pas la nourriture et la boisson, elle est l'amour, l'amitié, la beauté de la nature, nos parents, nos sœurs et nos frères, nos ancêtres et tout ce qui donne à nos vies leur richesse.
Comme tous les rituels, le supra a ses «règles» qui le distinguent de la vie quotidienne ou des repas non rituels. Tout d'abord, aucune déclaration blessante ou agressive ne sera faite. L’humour est le bienvenu, mais la dérision est tout à fait inappropriée. On peut déplorer le fait que les guerres et les conflits soient en cours dans le monde, mais le supra n’est pas l'endroit pour les pointer du doigt, régler des comptes ou faire des accusations. Il est un espace pour nous-mêmes de ressourcement, pour faire ce qui est le plus noble en nous pleinement présents et actifs dans l'instant.
Le Tamada, ou toastmaster, conduit le supra en choisissant les thèmes des toasts qui donnent au repas sa structure et son rythme. Traditionnellement, seul le Tamada lance les toasts. Il peut commencer un toast à l'amour par exemple. Ensuite, tout le monde à la table qui le souhaite peut continuer le toast, mais sans changer le thème général. Idéalement, la personne suivante va ajouter une nouvelle dimension ou saveur au sujet qui a été donné. En théorie, toute personne à la table parlera sur chaque sujet, bien que les commentaires puissent être très brefs. Quand tous ceux qui le souhaitent ont parlé sur le sujet annoncé, il est de tradition de chanter une chanson qui capture l'essence du toast qui vient d'être fait. Il est toujours possible de demander la permission du Tamada pour lancer un toast particulier.
Le Tamada se laisse inspirer par les gens à la table et laisse venir à lui les mots qui vont progressivement amener les gens à s'ouvrir et à partager leurs pensées et leurs sentiments les plus intimes. Comme le repas progresse, les paroles prononcées deviennent de plus en plus profondes. Dans cet espace rituel, les gens se sentent libres de laisser les émotions venir à la surface.
Le Supra peut également être un espace de guérison. Dans ce stimulant contexte favorable, les personnes en litige trouvent souvent les mots pour faire amende honorable à l'autre et laisser l'hostilité être transformée avec compréhension. Tous les invités au supra offrent collectivement et respectueusement de l’espace pour donner à celui qui parle toutes les occasions de s'exprimer, témoignant de ce déploiement de valeurs universelles à travers les paroles de chacun.
Lorsque le Supra tire à sa fin, le Tamada bénit "le toit" qui a permis que le rassemblement ait lieu, ainsi que l'hôte du supra, et demande la bénédiction pour tous. Quelqu'un à la table portera alors spontanément un toast au Tamada, en le remerciant pour la réalisation du rituel avec la grâce et l'amour. Quand tout le monde qui souhaite le faire a remercié le Tamada, le supra est terminé.