Être au service des couleurs : l'acte de peindre
Je suis inspirée par les couleurs.
Peindre est une méditation qui consiste à poser une couleur, suivre son mouvement, et écouter... ou plutôt voir de quelle couleur elle souhaite s'entourer...
Parfois je vois la couleur qui est nécessaire mais je ne l'ai pas dans ma palette... je sens l'importance de ne pas faire de compromis avec cela. Trouver la couleur juste, celle qui demande à être posée... pour pouvoir continuer à avancer. Un pas après l'autre l'autre tel un pèlerin sur un chemin, je laisse ma trace, mon empreinte.
Ces derniers temps je ne fais plus de dessin, ni de croquis, c'est la couleur qui prend la place et m’emmène vers l'inconnu, je contemple la feuille blanche et je pose une couleur, puis une autre , en acceptant d'être juste à l'endroit où je suis... et la peinture prend forme de façon organique, comme la photo dans le bac de développement... petit à petit elle se révèle.
Au cours du chemin...
Parfois une couleur est là, présente, mais elle ne me plaît pas, alors que faire ?
C'est toujours la peinture qui a raison... Accepter ce qui est là, même si ça ne me plaît pas, alors je pose cette couleur et c'est elle qui va m’emmener ailleurs.
Parfois je dérape, je glisse, et splatch... une tache... qui s'accroche, qui s'incruste dans la feuille... ce n'était pas prévu... mais c'est là, en plein milieu... alors... après avoir grogné et râlé, je dis d'accord et elle me dit bienvenue... et elle me fait sa place, je la mets en valeur et ainsi la peinture se transforme.
Quelque fois... ont lieu des moments... rares... je peins, absorbée par l'instant et par la couleur, puis je prends de la hauteur... ce qui me fait voir les choses différemment. Tout à coup je suis saisie. L'image me révèle un secret sur la vie.
Cadeau sur le chemin.
Peindre est une méditation qui consiste à poser une couleur, suivre son mouvement, et écouter... ou plutôt voir de quelle couleur elle souhaite s'entourer...
Parfois je vois la couleur qui est nécessaire mais je ne l'ai pas dans ma palette... je sens l'importance de ne pas faire de compromis avec cela. Trouver la couleur juste, celle qui demande à être posée... pour pouvoir continuer à avancer. Un pas après l'autre l'autre tel un pèlerin sur un chemin, je laisse ma trace, mon empreinte.
Ces derniers temps je ne fais plus de dessin, ni de croquis, c'est la couleur qui prend la place et m’emmène vers l'inconnu, je contemple la feuille blanche et je pose une couleur, puis une autre , en acceptant d'être juste à l'endroit où je suis... et la peinture prend forme de façon organique, comme la photo dans le bac de développement... petit à petit elle se révèle.
Au cours du chemin...
Parfois une couleur est là, présente, mais elle ne me plaît pas, alors que faire ?
C'est toujours la peinture qui a raison... Accepter ce qui est là, même si ça ne me plaît pas, alors je pose cette couleur et c'est elle qui va m’emmener ailleurs.
Parfois je dérape, je glisse, et splatch... une tache... qui s'accroche, qui s'incruste dans la feuille... ce n'était pas prévu... mais c'est là, en plein milieu... alors... après avoir grogné et râlé, je dis d'accord et elle me dit bienvenue... et elle me fait sa place, je la mets en valeur et ainsi la peinture se transforme.
Quelque fois... ont lieu des moments... rares... je peins, absorbée par l'instant et par la couleur, puis je prends de la hauteur... ce qui me fait voir les choses différemment. Tout à coup je suis saisie. L'image me révèle un secret sur la vie.
Cadeau sur le chemin.
Être là où je suis
Chacun sa couleur
"La conscience que chacun dégage une couleur absolument unique, quoi que variable en limpidité et en intensité. Par les lieux que l'on parcourt au cours de sa vie, on laisse derrière soit un sillage, de cette couleur particulière à soi, et qui reste un temps plus ou moins prégnante. La durée et la qualité de la marque dépendent de la présence que l'on a eu, de la passion avec laquelle on a vécu. Que l'on traverse la même rue tous les jours, des premiers pas aux derniers, ou que l'on sillonne le monde, peu importe. La rue peut s'imprégner de cette couleur, on peut laisser de par le monde de fines lignes et ça et là des touches plus vives.
Seul le perfectionnement de cette couleur unique, éviter qu'elle se dilue ou qu'elle se fasse absorber par une couleur dominante, garantira la netteté, la beauté et peut être la durabilité de l'empreinte."
Delphine. Doedens
Seul le perfectionnement de cette couleur unique, éviter qu'elle se dilue ou qu'elle se fasse absorber par une couleur dominante, garantira la netteté, la beauté et peut être la durabilité de l'empreinte."
Delphine. Doedens
Source d'inspiration : Les éléments
L'eau

L'eau messagère
rivières qui coulent
pluie qui nourrit
sève qui fait lien
force des vagues
immense océan
rivières qui coulent
pluie qui nourrit
sève qui fait lien
force des vagues
immense océan
le feu.

Le feu qui propulse en avant
lumière rouge dans nuit noire
Rassemble les hommes autour de l’âtre
force immense qui détruit
petite lueur qui vacille
nous réchauffe
lumière rouge dans nuit noire
Rassemble les hommes autour de l’âtre
force immense qui détruit
petite lueur qui vacille
nous réchauffe
l'air

L'air léger
Grand vent qui emporte ton chapeau
Souffle dans les branches des arbres
et dans les bronches des hommes
porte les musiques
comme des serpents de couleurs
La terre

La terre
rouge, jaune, brune... verte
porteuses des plantes et de nos pieds...
des racines, et des os ancêtres
Mystère... La terre est dure et sombre.
pourtant elle porte des cristaux colorés.
rouge, jaune, brune... verte
porteuses des plantes et de nos pieds...
des racines, et des os ancêtres
Mystère... La terre est dure et sombre.
pourtant elle porte des cristaux colorés.
Source d'inspiration : la nature
les chaos

0 Vénus, ô déesse!
"Je regrette les temps de l'antique jeunesse,
Des satyres lascifs, des faunes animaux,
Dieux qui mordaient d'amour l'écorce des rameaux
Et dans les nénuphars baisaient la Nymphe blonde!
Je regrette les temps où la sève du monde,
L'eau du fleuve, le sang rose des arbres verts
Dans les veines de Pan mettaient un univers !
Où le sol palpitait, vert, sous ses pieds de chèvre ;
Où, baisant mollement le clair syrinx, sa lèvre
Modulait sous le ciel le grand hymne d'amour ;
Où, debout sur la plaine, il entendait autour
Répondre à son appel la Nature vivante ;
Où les arbres muets, berçant l'oiseau qui chante,
La terre, berçant l'homme, et tout l'Océan bleu
Et tous les animaux, aimaient, aimaient en Dieu! "
Arthur Rimbaud
"Je regrette les temps de l'antique jeunesse,
Des satyres lascifs, des faunes animaux,
Dieux qui mordaient d'amour l'écorce des rameaux
Et dans les nénuphars baisaient la Nymphe blonde!
Je regrette les temps où la sève du monde,
L'eau du fleuve, le sang rose des arbres verts
Dans les veines de Pan mettaient un univers !
Où le sol palpitait, vert, sous ses pieds de chèvre ;
Où, baisant mollement le clair syrinx, sa lèvre
Modulait sous le ciel le grand hymne d'amour ;
Où, debout sur la plaine, il entendait autour
Répondre à son appel la Nature vivante ;
Où les arbres muets, berçant l'oiseau qui chante,
La terre, berçant l'homme, et tout l'Océan bleu
Et tous les animaux, aimaient, aimaient en Dieu! "
Arthur Rimbaud
"Si vous vous en tenez à la nature, à ce qu'il y a de simple en elle, de petit, qui passe presque inaperçu, et soudain peut se révéler grand et incommensurable, si votre amour vaut pour infime et si, avec l'humilité d'un serviteur vous cherchez à regagner la confiance de ce qui paraît pauvre, alors tout vous deviendra plus facile, plus cohérent pour ainsi dire, plus réconciliateur. Non pas pour votre entendement qui étonné ne suit pas, mais au plus profond de votre être éveillé qui sait."
Rainer Maria Rilke
Lettre à un jeune poète
Rainer Maria Rilke
Lettre à un jeune poète
Source d'inspiration : les passages : la naissance, la mort
Beau Romarin
Allongé, tête renversée, il n’a pas choisi la fleur de lotus pour son dernier souffle.
Tout son corps, traversé par l’énergie de la terre, plaqué au sol tourbeux, en ultime berceau, mains, palmes ouvertes, sur la croûte terrestre, il fait corps, il se fond en elle, pour la grande libération.
Il attend ; l’heure est semble-t-il écrite en lui, là, au plus profond, au cœur de ses entrailles argileuses. Lentement, il s’expand, il rejoint le cœur de la terre, les os de sa cage au souffle, thorax battant, préparent l’ouverture vers les astres, il ne fait plus qu’un avec sa Mère, sa Terre ; il est prêt.
Inspire et expire se confondent, la dilation ouvre le chemin, le front irradie, il n’était déjà plus qu’un souffle, le grand souffle, mais là, il doit quitter la cage d’os, elle tremble, elle se courbe comme les bambous d’une case avant la tempête, et du plus profond des entrailles de ce noyau supra terrestre, le flot jaillit emportant tout sur son passage, la cage se disloque, le disque du front éclate en mille fragments.
Dans les yeux de globe du hibou grand duc, un rayon de lumière intense, le veilleur contemple le mystère, lui seul peut assister à ce spectacle sans être aveuglé, d’un aveuglement à perdre la vue, lui seul voit les fragments luminosseux, tibias ancestraux, crânes immémoriaux, la cage est devenue arc, osselets dérivant, et là, dans le reflet de sa pupille, l’indicible : chaque ossement, lentement s’assemble, fémurs, astragales, palatins, zygomatiques et mandibules, scaphoïde ou semi-lunaire, une nouvelle constellation skeleton prend forme.
L’enfant, tête renversée vers les astres, contemple le Grand Chariot, le Lièvre, Bételgeuse, le Grand Chien, Orion et Eridan, le Petit Cheval, la Couronne Australe, Andromède, Cassiopée, le Navire Argo, le Bouvier et le Cocher, la Chevelure de Bérénice, le Toucan et le Dauphin ; alors, son œil est attiré vers une autre constellation, plus confuse, mais tout aussi lumineuse, elle se déploie sous ses yeux, elle semble naître, à l’instant, il contemple …
Il décide de l’appeler Beau Romarin, la constellation lui fait penser au squelette aride et piquant de la belle, nourrie de soleil, cette plante que son grand-père appelle aussi Rosée de mer ou Herbe aux couronnes.
En contrebas, dans le champ en pente douce, il y a une chèvre noctambule qui broute quelques épineux, à côté d’elle, le corps du vieil homme est étendu, le visage calme et serein, les yeux mi-clos, le vent fait battre une mèche de ses cheveux sur son front baigné de lueurs bleues.
Olivier Parisis
Allongé, tête renversée, il n’a pas choisi la fleur de lotus pour son dernier souffle.
Tout son corps, traversé par l’énergie de la terre, plaqué au sol tourbeux, en ultime berceau, mains, palmes ouvertes, sur la croûte terrestre, il fait corps, il se fond en elle, pour la grande libération.
Il attend ; l’heure est semble-t-il écrite en lui, là, au plus profond, au cœur de ses entrailles argileuses. Lentement, il s’expand, il rejoint le cœur de la terre, les os de sa cage au souffle, thorax battant, préparent l’ouverture vers les astres, il ne fait plus qu’un avec sa Mère, sa Terre ; il est prêt.
Inspire et expire se confondent, la dilation ouvre le chemin, le front irradie, il n’était déjà plus qu’un souffle, le grand souffle, mais là, il doit quitter la cage d’os, elle tremble, elle se courbe comme les bambous d’une case avant la tempête, et du plus profond des entrailles de ce noyau supra terrestre, le flot jaillit emportant tout sur son passage, la cage se disloque, le disque du front éclate en mille fragments.
Dans les yeux de globe du hibou grand duc, un rayon de lumière intense, le veilleur contemple le mystère, lui seul peut assister à ce spectacle sans être aveuglé, d’un aveuglement à perdre la vue, lui seul voit les fragments luminosseux, tibias ancestraux, crânes immémoriaux, la cage est devenue arc, osselets dérivant, et là, dans le reflet de sa pupille, l’indicible : chaque ossement, lentement s’assemble, fémurs, astragales, palatins, zygomatiques et mandibules, scaphoïde ou semi-lunaire, une nouvelle constellation skeleton prend forme.
L’enfant, tête renversée vers les astres, contemple le Grand Chariot, le Lièvre, Bételgeuse, le Grand Chien, Orion et Eridan, le Petit Cheval, la Couronne Australe, Andromède, Cassiopée, le Navire Argo, le Bouvier et le Cocher, la Chevelure de Bérénice, le Toucan et le Dauphin ; alors, son œil est attiré vers une autre constellation, plus confuse, mais tout aussi lumineuse, elle se déploie sous ses yeux, elle semble naître, à l’instant, il contemple …
Il décide de l’appeler Beau Romarin, la constellation lui fait penser au squelette aride et piquant de la belle, nourrie de soleil, cette plante que son grand-père appelle aussi Rosée de mer ou Herbe aux couronnes.
En contrebas, dans le champ en pente douce, il y a une chèvre noctambule qui broute quelques épineux, à côté d’elle, le corps du vieil homme est étendu, le visage calme et serein, les yeux mi-clos, le vent fait battre une mèche de ses cheveux sur son front baigné de lueurs bleues.
Olivier Parisis
Source d'inspiration : les artistes
En chacun de nous sommeille, un enfant rêveur sous un ciel étoilé,
un monde aux milles merveilles en attentes de se révéler.
Voici les quatre questions
Quel est ton rêve?
Pour quand est ton rêve?
Qu'est ce que tu as fait aujourd'hui pour nourrir ton rêve?
En quoi ton rêve prend il soin de la beauté du monde?
Parole de Simon Gautier
Reprends en main ta fleure de vie!
Arrose-là de tes possibles.
(...)
C 'est ton regard qui crée le monde
Donne-lui corps et n'attends rien,
car tes rêves écrits dès demain,
feront briller chaque seconde!
parole de Cédric Moulié
A. Rimbaud
Sensation
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud, 1870.
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue,
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la nature, heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud, 1870.
C. Monet
J Miro
Le poète ferrailleur : Robert Coudray
www.poeteferrailleur.com
http://www.jedemandepaslalune.fr/
http://www.jedemandepaslalune.fr/
Anne Sylvestre "Tiens toi droit"
Tiens-toi droit!
Si tu t'arrondis, tu auras l'air d'une arche.
Tiens-toi droit!
Si tu t'arrondis, tu auras l'air de quoi?
Tu auras l'air d'un pont même pas de pierre,
l'air d'un pont de bois, l'air d'un pont d'acier.
Tu auras l'air d'un tronc par d'ssus la rivière,
tu auras l'air d'un rien sur quoi j' peux marcher,
l'air d'un trait d'union, l'air d'une passerelle,
l'air de ce par quoi j' peux aller plus loin,
l'air d'un fond sonore, l'air d'une ritournelle,
l'air d'une musique dont j' n'ai pas besoin.
Tu auras l'air d'un peu, l'air d'un plus grand'chose,
l'air d'un intermède, d'une récréation,
l'air d'un amant pour bibliothèque rose,
d'un soupirant pour représentation,
l'air d'un grand chemin comme tous les autres,
prêtant à mes pas son sol aplani,
l'air d'un macadam, l'air d'un qui se vautre,
content, bien content de ses avanies.
Mais moi je ne veux pas que tu t'arrondisses.
Je veux contre toi toujours me heurter.
Laisse, laisse-moi tous les précipices
que sous mes pas l'amour va susciter.
Je n' veux pas de pont, je veux des rivières,
je veux des torrents où tourbillonner.
Je veux cette vie, je la veux entière,
même si mon cœur y doit suffoquer.
Mais tiens-toi droit!
Ne t'arrondis pas, il faut que je marche.
Tiens-toi droit!
Si tu t'arrondis, j'aurai l'air de quoi?
Si tu t'arrondis, tu auras l'air d'une arche.
Tiens-toi droit!
Si tu t'arrondis, tu auras l'air de quoi?
Tu auras l'air d'un pont même pas de pierre,
l'air d'un pont de bois, l'air d'un pont d'acier.
Tu auras l'air d'un tronc par d'ssus la rivière,
tu auras l'air d'un rien sur quoi j' peux marcher,
l'air d'un trait d'union, l'air d'une passerelle,
l'air de ce par quoi j' peux aller plus loin,
l'air d'un fond sonore, l'air d'une ritournelle,
l'air d'une musique dont j' n'ai pas besoin.
Tu auras l'air d'un peu, l'air d'un plus grand'chose,
l'air d'un intermède, d'une récréation,
l'air d'un amant pour bibliothèque rose,
d'un soupirant pour représentation,
l'air d'un grand chemin comme tous les autres,
prêtant à mes pas son sol aplani,
l'air d'un macadam, l'air d'un qui se vautre,
content, bien content de ses avanies.
Mais moi je ne veux pas que tu t'arrondisses.
Je veux contre toi toujours me heurter.
Laisse, laisse-moi tous les précipices
que sous mes pas l'amour va susciter.
Je n' veux pas de pont, je veux des rivières,
je veux des torrents où tourbillonner.
Je veux cette vie, je la veux entière,
même si mon cœur y doit suffoquer.
Mais tiens-toi droit!
Ne t'arrondis pas, il faut que je marche.
Tiens-toi droit!
Si tu t'arrondis, j'aurai l'air de quoi?
Julos Beaucarne
" Quand vous serez au milieu de la grande vie paysanne
Au milieu d'un champs
dans les loins
Ou au cœur d'une forêt en automne
Vous comprendrez qu'il y a loin de vous et au cœur du monde
Loin de votre coupe et aux lèvres de l'éternel.
Et vous écouterez Bruire l'automne.
Et vous entendrez les feuilles tomber de vos arbres intérieurs.
Et vous entendrez la voix de la terre et le présent vous sautera aux yeux comme un écureuil qui plonge sur l'arbre de la vie!
Croyez en l'extase des nuages qui traversent les grands horizons.
au petit vent au cœur de l'été chaud.
Croyez en la douceur d'un amour ou d'une amitié.
Croyez en cette main qui sert votre main car demain...
Mais n'y pensez pas.
Demain éclaterons peut être nuages.
Et l'orage emportera vos amours.
Tenez les serré
Ne vous endormez pas sur un reproche non formulé.
Endormez vous réconcilié.
Vivez le peu que vous vivez dans la clarté."
Au milieu d'un champs
dans les loins
Ou au cœur d'une forêt en automne
Vous comprendrez qu'il y a loin de vous et au cœur du monde
Loin de votre coupe et aux lèvres de l'éternel.
Et vous écouterez Bruire l'automne.
Et vous entendrez les feuilles tomber de vos arbres intérieurs.
Et vous entendrez la voix de la terre et le présent vous sautera aux yeux comme un écureuil qui plonge sur l'arbre de la vie!
Croyez en l'extase des nuages qui traversent les grands horizons.
au petit vent au cœur de l'été chaud.
Croyez en la douceur d'un amour ou d'une amitié.
Croyez en cette main qui sert votre main car demain...
Mais n'y pensez pas.
Demain éclaterons peut être nuages.
Et l'orage emportera vos amours.
Tenez les serré
Ne vous endormez pas sur un reproche non formulé.
Endormez vous réconcilié.
Vivez le peu que vous vivez dans la clarté."